Comment faire pour divorcer ? Les réponses à vos questions
Le divorce : un moment complexe et souvent redouté. Comment faire pour divorcer ? Quel type de divorce choisir ? Comment préparer sa séparation ? Comment se passe un divorce ? Quelles sont les erreurs à ne pas faire ? Que vous soyez dans une situation de divorce amiable ou dans un contexte plus conflictuel, nous allons détailler chaque étape de la procédure de divorce et répondre à vos interrogations.
💡L’essentiel en un coup d’œil :
✓ Premier réflexe : consultez un avocat pour évaluer votre situation. Vous ne pouvez pas divorcer sans avocat.
✓ Deux voies possibles : divorce amiable ou contentieux. Un divorce amiable est généralement plus court et moins coûteux qu’un divorce contentieux, qui peut durer plusieurs années. Pour un divorce amiable, vous et votre conjoint devez être d’accord sur tous les points.
✓ Procédure différente selon le type de divorce : pour la voie amiable, vous rédigez une convention de divorce avec vos avocats. Pour la voie contentieuse, vous passez par des audiences devant le juge et des échanges d’arguments avant le jugement de divorce.
Quels sont les différents types de divorce ? Mieux comprendre vos possibilités
Différentes options s’offrent à vous, selon votre situation. Il existe quatre types de divorce : le divorce par consentement mutuel (qui est la seule voie amiable) et trois procédures contentieuses. Celles-ci nécessitent une intervention du juge. Voici un aperçu de chaque cas, avec leurs conditions spécifiques.
Le divorce par consentement mutuel
Le divorce par consentement mutuel est une procédure à l’amiable. Elle est idéale si votre conjoint et vous êtes d’accord sur le principe du divorce et sur ses conséquences (garde des enfants, pension alimentaire, partage des biens, etc.). Une convention est rédigée par les avocats de chaque conjoint, puis enregistrée par un notaire. Il n’y a pas de passage au tribunal, sauf si un enfant demande à être entendu par un juge.
Le divorce accepté
Vous et votre époux êtes d’accord pour divorcer, mais vous ne parvenez pas à vous entendre sur toutes les modalités (répartition des biens, pension alimentaire ou garde des enfants) ? Dans ce cas, le divorce pour acceptation du principe de la rupture du mariage (ou divorce accepté) peut vous convenir.
Chaque conjoint peut le demander seul, ou vous pouvez présenter une demande conjointe. Un juge est saisi pour trancher les points de désaccord. Il n’est pas nécessaire d’évoquer les faits à l’origine de la séparation, ni d’établir une faute.
Le divorce pour altération définitive du lien conjugal
Vous voulez divorcer, mais votre partenaire n’est pas d’accord ? Vous pouvez recourir à cette procédure, si vous vivez séparé de votre conjoint depuis au moins un an. Elle permet de mettre fin au mariage sans devoir donner les raisons de votre séparation, ni prouver une faute.
💡Vous devez prouver que vous ne vivez plus avec votre époux depuis au moins un an, à compter du dépôt de votre demande en divorce chez le juge. Pour cela, vous pouvez par exemple fournir un contrat de bail différent, des factures de gaz ou d’électricité, ou une attestation d’hébergement par un proche.
Le divorce pour faute
Si vous avez des reproches graves envers votre conjoint, vous pouvez envisager un divorce pour faute. Il doit avoir adopté un comportement qui ne permet plus le maintien de la vie à deux. Vous devrez alors prouver une violation grave ou répétée des devoirs et obligations du mariage. Il peut s’agir de violences ou d’injures, d’infidélité, ou de l’abandon du domicile conjugal.
💡Vous prouvez les fautes commises par le moyen de votre choix : échanges écrits (SMS ou e-mails), témoignages, certificat médical, constat par un commissaire de justice (ex-huissier), etc.
La procédure se déroule devant le juge, qui évalue les faits présentés. Il peut soit :
- Prononcer le divorce aux torts exclusifs d’un époux, si un seul conjoint a commis une faute.
- Prononcer le divorce aux torts partagés, si des fautes sont retenues contre les deux époux.
Lorsque le juge prononce le divorce pour faute aux torts exclusifs d’un époux, cela a des conséquences sur ses droits. Par exemple, la prestation compensatoire (la somme versée par un conjoint à l’autre pour compenser le changement de niveau de vie causé par le divorce) peut être refusée. De plus, l’époux fautif peut être condamné à payer des dommages et intérêts.
Type de divorce | Accords requis entre les époux ? | Intervention du juge | Situation concernée |
Divorce par consentement mutuel | Oui (sur tout) | Non (sauf si un enfant demande à être entendu) | Accord des époux sur tous les points (principe et conséquences de la séparation) |
Divorce accepté | Oui (sur le principe du divorce) | Oui | Accord sur le principe, désaccord sur les conséquences (garde des enfants, partage des biens) |
Divorce pour altération du lien | Non | Oui | Vie dans des domiciles séparés depuis 1 an minimum |
Divorce pour faits | Non | Oui | Actes graves (violence, infidélité) |
Divorce ou séparation de corps ?
La séparation de corps vous permet de ne plus vivre avec votre époux, tout en restant marié. Le mariage ne se termine pas, mais l’obligation de vivre ensemble prend fin. Vous pouvez ainsi acter votre séparation si vous êtes opposé au divorce. De plus, elle permet de préserver les droits de chacun dans la succession de l’autre. En revanche, les époux ne peuvent pas recevoir de prestation compensatoire. Et puisque le mariage n’est pas rompu, vous ne pouvez pas vous remarier ou vous pacser.
💡Attention à ne pas confondre séparation de corps et séparation de fait ! La séparation de fait n’est pas une situation prévue par la loi. Les époux décident de ne plus vivre ensemble, sans entreprendre aucune démarche. Les conjoints sont toujours considérés comme mariés. Les obligations du mariage ne sont donc pas modifiées.
Divorce amiable ou contentieux : comment choisir le type de divorce qui vous correspond ?
Le choix de votre procédure de divorce dépendra de plusieurs facteurs personnels et relationnels. Vous trouverez ici des informations pour vous aider à y voir plus clair sur la voie la plus adaptée.
Critères pour faire le bon choix : les questions à se poser avant de décider
Voici les principaux éléments dont vous devez tenir compte :
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Les relations avec votre conjoint
Si vos rapports sont sereins et que vous parvenez à dialoguer, le divorce par consentement mutuel est l’option la plus adaptée. En revanche, si les tensions sont fortes ou si des conflits majeurs rendent toute entente impossible, une procédure judiciaire sera nécessaire pour trancher les désaccords.
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La situation familiale
La présence d’enfants implique des décisions importantes à prendre : résidence principale, mode de garde, droits de visite et pension alimentaire. Si vous et votre conjoint parvenez à un accord sur ces points, un divorce amiable est idéal. En cas de désaccord, la procédure devra passer par le juge, qui prendra des décisions dans l’intérêt des enfants.
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Les aspects financiers
Le coût du divorce est aussi à prendre en compte. Un divorce par consentement mutuel est généralement moins coûteux et plus rapide, car il ne nécessite pas de procédure judiciaire complexe.
Et il ne faut pas oublier de réfléchir aux implications financières d’un divorce. Vous et votre conjoint êtes-vous en mesure de vous entendre sur le partage des biens ? Êtes-vous d’accord sur le versement d’une prestation compensatoire ? Celle-ci peut être fixée d’un commun accord en cas de divorce amiable, ou être demandée au juge en cas de divorce contentieux.
💡Combien coûte un divorce ?
Il n’existe pas de prix standard pour un divorce. Le coût comprend la rémunération de votre avocat, les frais de notaire (incluant les taxes sur le partage des biens), et éventuellement des frais annexes (frais de justice et d’experts). La principale dépense correspond aux honoraires d’avocat, dont le montant est variable. Le prix dépendra de la durée et de la complexité de la procédure. C’est pourquoi un divorce amiable sera moins coûteux qu’un divorce judiciaire. En moyenne, vous pouvez compter entre 1 000 et 4 000 €, parfois plus pour une procédure contentieuse.
Avantages et inconvénients de chaque procédure
Voici un aperçu des principaux avantages et inconvénients de chaque type de divorce :
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Divorce par consentement mutuel
- Avantages : rapide, moins coûteux, liberté de négocier, pas d’intervention du juge (sauf demande d’un enfant).
- Inconvénients : nécessite un accord total sur tous les points.
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Divorce accepté
- Avantages : permet de s’entendre sur le principe du divorce, même avec des désaccords sur les conséquences.
- Inconvénients : procédure judiciaire, plus longue et potentiellement coûteuse. Vous dépendez de la décision du juge pour fixer les modalités.
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Divorce pour altération définitive du lien conjugal
- Avantages : pas besoin d’accord mutuel, adapté en cas de séparation de fait prolongée.
- Inconvénients : procédure judiciaire qui nécessite une séparation d’au moins un an, ce qui peut prolonger les démarches.
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Divorce pour faute
- Avantages : possibilité de faire reconnaître les torts de l’autre partie.
- Inconvénients : procédure souvent conflictuelle, longue et émotionnellement éprouvante.
💡 En résumé : divorce amiable ou divorce contentieux ?
La procédure amiable est à privilégier si vous êtes en bons termes avec votre époux, car elle est plus rapide et vous permet de négocier les modalités de la séparation. Les trois procédures judiciaires sont potentiellement plus coûteuses, et vous dépendez alors de la décision du juge sur les conséquences du divorce, ce qui crée une incertitude. Mais le divorce contentieux sera la seule voie possible en cas d’impossibilité de trouver un terrain d’entente.
Chaque situation est unique. Si vous hésitez, n’hésitez pas à consulter un avocat pour vous guider vers la meilleure solution en fonction de vos besoins et de vos priorités.
Les premières démarches pour un divorce : par où commencer ?
Se lancer dans une procédure de divorce peut être angoissant. Voici les étapes essentielles pour préparer votre séparation.
Que faire en premier ?
Commencez par consulter un avocat spécialisé en droit de la famille. Il est obligatoire dans toutes les procédures de divorce, même dans le cadre d’un divorce amiable. Cet expert vous aidera à comprendre vos droits, vos obligations et les options qui s’offrent à vous.
Où trouver un avocat compétent ? [nom du site] est là pour vous aider. Vous pourrez exposer votre situation par téléphone à un conseiller, qui vous dirigera vers un avocat sélectionné spécifiquement pour votre besoin.
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Comment bien préparer son divorce ?
- Assurer votre stabilité financière : ouvrez un compte bancaire personnel, évaluez vos capacités financières post-divorce.
- Prévoir votre organisation personnelle : pensez à votre nouveau cadre de vie, anticipez la coordination pour la garde des enfants, préparez vos changements administratifs à venir.
- Rassembler et faire des copies de vos documents administratifs : documents d’état civil, financiers, patrimoniaux.
- Protéger vos intérêts : changez vos mots de passe, documentez vos démarches, conservez des preuves de vos revenus et dépenses, mais aussi des éventuelles fautes de votre conjoint.
💡Checklist des documents à préparer :
✔️ Documents d’état civil :
- Carte d’identité
- Acte de mariage
- Livret de famille
- Actes de naissance des époux et des enfants
✔️ Documents financiers :
- Avis d’imposition des 3 dernières années
- Bulletins de salaire
- Relevés bancaires
- Contrat de mariage si existant
- Déclaration de revenus commune
- Contrats de prêts en cours
✔️ Documents patrimoniaux :
- Titres de propriété
- Contrats d’assurance-vie
- Inventaire des biens communs
✔️ Autres documents utiles :
- Justificatifs de scolarité des enfants
- Preuves en cas de divorce pour faute
Peut-on quitter le domicile conjugal avant le divorce ?
Tant que le divorce n’est pas prononcé, l’obligation de vivre sous le même toit continue de s’appliquer. Si vous quittez votre domicile, votre conjoint peut utiliser cet argument pour demander un divorce pour faute à vos torts exclusifs. Cela risque de jouer en votre défaveur concernant l’attribution du logement familial, la garde des enfants et la prestation compensatoire.
Toutefois, des solutions existent pour vous protéger. L’option la plus simple est de rédiger avec votre époux une autorisation amiable de résidences séparées. Si vous avez des enfants, il vaut mieux prévoir un pacte de séparation amiable, plus détaillé et en général négocié par vos avocats.
Si la communication avec votre conjoint est difficile, et qu’il s’agit d’un divorce contentieux, vous pouvez aussi demander l’autorisation au juge. Enfin, si vous devez vous éloigner à cause d’une situation de violences, déposez plainte au commissariat de police et indiquez que vous quittez le domicile conjugal pour violences. Pensez à emporter vos documents officiels, car il est difficile de savoir quand vous pourrez retourner dans votre logement.
💡Que faire si votre partenaire refuse le divorce ?
Si votre époux s’oppose à l’idée même du divorce, il faudra recourir à une procédure contentieuse. De cette façon, vous pourrez déposer une demande de divorce sans l’accord de votre conjoint. Deux options sont possibles : le divorce pour faute ou le divorce pour altération définitive du lien conjugal.
Quelles sont les étapes concrètes pour divorcer ?
Une fois que vous avez choisi le type de divorce qui correspond à votre situation et fait le point avec votre avocat, la procédure va pouvoir débuter. Voici comment se passent les différentes étapes, en fonction du type de divorce.
Déroulement de la procédure de divorce par consentement mutuel
- Rédaction de la convention de divorce : avec l’aide de vos avocats (le vôtre et celui de votre époux), vous définissez les modalités de la séparation (répartition des biens, garde des enfants, pension alimentaire, etc.).
- Signature de la convention : une fois le contenu validé par les deux parties, et après un délai de réflexion de 15 jours, chacun signe la convention de divorce.
- Enregistrement par un notaire : la convention est déposée chez un notaire, qui vérifie son contenu. Il la conserve ensuite pour éviter tout risque de perte ou destruction. La convention devient alors applicable.
En principe, cette procédure se passe entièrement hors du tribunal. Mais si vous avez un enfant mineur, il doit être informé par ses parents de son droit d’être entendu par le juge, s’il est en âge de comprendre.
Dans ce cas, la convention de divorce doit être validée par le juge. C’est pourquoi on parle alors de divorce par consentement mutuel judiciaire. Votre avocat saisit le juge, en présentant la convention de divorce. Le juge entend l’enfant et les époux lors d’audiences séparées. Ensuite, il valide la convention s’il estime qu’elle préserve les intérêts de l’enfant et des époux.
💡 Est-il possible de divorcer à l’amiable sans avocat ?
Non, toutes les procédures de divorce (amiable ou judiciaires) nécessitent un avocat. Si vos ressources sont insuffisantes, vous pouvez bénéficier de l’aide juridictionnelle pour prendre en charge tout ou partie des frais.
Déroulement de la procédure de divorce judiciaire
Chacune des trois procédures contentieuses présentes des particularités, mais les étapes suivantes sont communes.
- Saisir le juge : votre avocat s’occupera de saisir le juge aux affaires familiales. Il rédigera alors une assignation. Si votre époux est d’accord pour divorcer, vous pourrez présenter une demande conjointe.
- L’audience d’orientation : elle permet au juge d’organiser la procédure et de prendre des mesures provisoires si une demande a été faite. Vous pouvez y assister avec votre avocat ou lui demander de vous représenter.
- Préparation du dossier pour qu’il soit jugé : c’est ce que l’on appelle la mise en état. Les avocats vont échanger les demandes et arguments des époux.
- Audience de plaidoirie : les avocats présente les demandes finales devant le juge. Vous devez être représenté par votre avocat.
- Décision de divorce : le juge prononce le divorce. Votre avocat vous remet une copie certifiée conforme du jugement.
💡Combien de temps dure un divorce ?
La durée d’un divorce varie beaucoup selon la procédure choisie :
- Divorce à l’amiable : 2 à 6 mois en moyenne.
- Divorce judiciaire : cela peut prendre de 1 à 3 ans, voire plus si les désaccords sont importants ou si des recours sont engagés.
Dans tous les cas, une bonne préparation et une communication constructive avec votre avocat peuvent réduire les délais et faciliter le bon déroulement de la procédure.
Quelles sont les erreurs à éviter lors d’un divorce ?
- Ne pas conserver une copie de vos documents : sans vos justificatifs administratifs, vous risquez de prendre du temps, et votre avocat aura plus de mal à défendre vos intérêts. Pensez-y rapidement !
- Quitter le domicile commun avant que le divorce ne soit prononcé (ou empêcher l’accès de votre conjoint au domicile) : si la situation n’est plus tenable, vous pouvez conclure un arrangement écrit avec votre conjoint, ou demander au juge l’autorisation de vivre séparément. En cas de violences conjugales, il est important de porter plainte et de garder des preuves de la situation.
- Ne plus participer aux dépenses communes : vous devez continuer à payer votre part du loyer, du remboursement des emprunts, des dépenses courantes.
S’engager dans un divorce est une démarche importante qui nécessite de la préparation. En vous informant sur les différentes procédures et les critères à prendre en compte, vous comprendrez mieux comment faire pour divorcer. Dans tous les cas, n’hésitez pas à solliciter les conseils de professionnels. Un avocat spécialisé saura vous guider pour prendre les bonnes décisions, et protéger vos intérêts tout au long de la procédure.
Réponses aux questions fréquentes sur les démarches pour un divorce (FAQ)
Quel type de divorce choisir ?
Si vous êtes d’accord avec votre conjoint sur tous les aspects de la séparation, optez pour le divorce par consentement mutuel. Dans le cas contraire, votre avocat vous orientera vers une procédure contentieuse adaptée à votre situation.
Qui prend en charge les frais d’avocat ?
Chaque époux paie son propre avocat. Une aide juridictionnelle est possible selon vos revenus. Dans certains cas, le juge peut condamner un époux à verser une somme pour permettre à l’autre de payer les frais de procédure (on l’appelle la provision pour frais d’instance).
Peut-on divorcer sans passer devant un juge ?
Oui, il est possible de divorcer sans passer devant un juge, mais uniquement dans le cadre d’un divorce par consentement mutuel. Cette procédure de divorce amiable nécessite que les deux époux soient d’accord sur tous les aspects du divorce. L’accord est alors formalisé dans une convention rédigée par leurs avocats et enregistrée chez un notaire. Toutefois, si un enfant demande à être entendu par le juge, celui-ci réalisera des auditions et vérifiera le contenu de la convention.
Quel est le divorce le plus rapide ?
Le divorce par consentement mutuel, qui est une procédure amiable. Il nécessite que vous et votre conjoint soyez d’accord sur le fait de divorcer et sur toutes les conséquences (garde des enfants, partage des biens, etc.).
Que faire si mon conjoint refuse de divorcer ?
Vous pouvez engager une procédure de divorce pour altération définitive du lien conjugal ou pour faute, selon votre situation.
Qu’est-ce que la médiation familiale ?
C’est un espace neutre où un professionnel vous aide, vous et votre conjoint, à dialoguer et trouver des accords sur les aspects pratiques de votre séparation (enfants, logement, finances). Elle peut être demandée par les époux ou décidée par le juge.
Peut-on changer de type de divorce pendant le déroulement de la procédure ?
Il existe plusieurs possibilités de changer de procédure : c’est ce que l’on appelle des « passerelles ». Vous pouvez ainsi passer d’un divorce contentieux à un divorce amiable. À l’inverse, si votre divorce amiable n’aboutit pas, vous devrez déposer une nouvelle demande de divorce contentieux. Enfin, il existe certaines passerelles d’un type de divorce contentieux vers un autre. Cela dépend de la procédure entamée initialement.
Peut-on arrêter la procédure de divorce ?
Oui, tant que le divorce n’a pas été prononcé. Il faut que les deux époux soient d’accord.